Parmi les besoins éthologiques félins, il en est un qui est souvent négligé par l’humain : le besoin de stimulation physique et intellectuelle. Cette négligence conduit les chats domestiques, et surtout les chats d’appartement, à développer certains troubles émotionnels et comportementaux comme de l’anxiété, de l’agressivité (de prédation et/ou redirigée), de la malpropreté, des miaulements intempestifs, des destructions de mobilier et même de réelles dépressions.

Cette négligence est souvent justifiée par l’humain avec des arguments tels que : « le chat est indépendant et n’a pas besoin de moi », « un chat sait s’occuper seul » , « il a déjà plein de jouets à disposition, c’est suffisant », « je n’ai pas le temps de jouer avec mon chat ».

Pour un chat d’appartement, tous ces arguments ne tiennent pas. Oui, le chat d’appartement est totalement dépendant de l’humain et il a besoin de l’humain pour combler toutes ces nécessités physiologiques et psychologiques. C’est l’humain qui est garant de son bien-être.

Pourquoi l’absence de jeu est-elle si néfaste pour nos chats domestiques ? Pourquoi réintroduire des séances de jeux en interaction avec l’humain est propice à la réduction des symptômes et troubles ? La réponse se trouve dans la fonction éthologique de cette activité.

 

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