Le comportement de secours a d’abord été étudié chez les rats (Bartal et al 2011), les recherches à ce sujet recevant une certaine audience médiatique, du fait de ses liens avec les notions d’empathie et d’altruisme. Si ce comportement n’est pas l’apanage des humains, il n’est pas non plus celui des mammifères. En effet, dès 1874, il est évoqué par Belt chez les fourmis. Il ne fera cependant l’objet de recherches approfondies qu’à la fin des années 2000, avec notamment les travaux d’Elise Nowbahari et Helen Hollis.

Certaines fourmis manifestent en effet un comportement de secours auprès de leurs congénères. Certaines ? Ce comportement de secours n’est présent ni chez toutes les espèces de fourmis ni chez toutes les fourmis d’une colonie au sein des espèces où il a été mis en évidence.

Nous allons dans un premier temps décrire ce comportement au sein des espèces de fourmis vivant dans le sable. Puis nous analyserons ce comportement en terme de causes et facteurs proximaux et ultimes (suivant les 4 questions de Tinbergen, 1963, pour plus de détails, j’invite le lecteur à se référer à l’article « La phylogenèse des comportements et leur valeur reproductive  » ) suivant l’état actuel de la recherche.

 

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